LAURE
Par Thérèse-Marie le mercredi 29 novembre 2017, 12:07 - Lien permanent
J'ai le cœur gros,le corps en vrac
C'est aujourd'hui que ta vie cesse
Ma tête mon âme éclatent
Pourquoi si vite tu me laisses ?
Le chagrin m'enserre la gorge
Comment pourrai-je lui survivre
Frères, amis, j'ai perdu ma boussole
Elle s'est enfuie sur l'autre rive
Il faisait beau, il faisait doux
Les monts s'étaient couverts de blanc
J'ai tant pleuré, j'en étais fou
Avec tous ceux qui l'aimaient tant
Un rosier blanc, un peu de terre
Bâtissent ta nouvelle maison
Un si joli petit cimetière
Blotti au chaud dans le vallon
Mon chemin chaque nuit, chaque jour
Passe tout au près de ton tombeau
D'où je te prie mon tendre amour
De prendre soin de tes petiots
Les morts ont plus d'un tour dans leur sac
Ils raccommodent avant de partir
Les fils cassés, les fils qui craquent
Du fier costume de l'avenir
Ils prennent bien soin depuis longtemps
De préparer mine de rien
La force de vivre, celle du battant
Au cœur des proches, des terriens
Leurs actes, leurs mots et leurs cadeaux
Inondent les vivants à grands flots
Ils sont encore bien plus présents
Depuis qu'ils jouent à être absents
Les morts ont plus d'un tour dans leur sac
Ils disparaissent dans les nues
Laissent un peu faire le ressac
Puis nous libèrent comme un fétu
Pour Laure, ma chère belle-sœur, pour mon frère et leurs enfants que j'aime tant
Dessin : Marion Vandenbroucke
C'est aujourd'hui que ta vie cesse
Ma tête mon âme éclatent
Pourquoi si vite tu me laisses ?
Le chagrin m'enserre la gorge
Comment pourrai-je lui survivre
Frères, amis, j'ai perdu ma boussole
Elle s'est enfuie sur l'autre rive
Il faisait beau, il faisait doux
Les monts s'étaient couverts de blanc
J'ai tant pleuré, j'en étais fou
Avec tous ceux qui l'aimaient tant
Un rosier blanc, un peu de terre
Bâtissent ta nouvelle maison
Un si joli petit cimetière
Blotti au chaud dans le vallon
Mon chemin chaque nuit, chaque jour
Passe tout au près de ton tombeau
D'où je te prie mon tendre amour
De prendre soin de tes petiots
Les morts ont plus d'un tour dans leur sac
Ils raccommodent avant de partir
Les fils cassés, les fils qui craquent
Du fier costume de l'avenir
Ils prennent bien soin depuis longtemps
De préparer mine de rien
La force de vivre, celle du battant
Au cœur des proches, des terriens
Leurs actes, leurs mots et leurs cadeaux
Inondent les vivants à grands flots
Ils sont encore bien plus présents
Depuis qu'ils jouent à être absents
Les morts ont plus d'un tour dans leur sac
Ils disparaissent dans les nues
Laissent un peu faire le ressac
Puis nous libèrent comme un fétu
Pour Laure, ma chère belle-sœur, pour mon frère et leurs enfants que j'aime tant
Dessin : Marion Vandenbroucke
Commentaires
C’est très beau...très touchant..
Je t’embrasse
Francine
Un poème bien écrit et tellement réaliste.
Oui c'est très beau. Si j'avais ton talent j'aurais pu écrire ces vers. C'est tout ce que je ressens.
Je pense bien à vous et vous embrasse
La vie, la mort.... la vie malgré nos blessures continue : ma Laure vient d'avoir une petite fille, Cléo.
Très bel hommage... pour continuer la route en suivant le fil de la solidarité.
quel joli poème qui réconforte un peu le chagrin de la famille,
j'ai pensé très fort à vous tous
Bises
La vie n'est pas toujours simple et tranquille!
Mais l'amitié est là...
Partageons votre peine, et pensons à vous.
Vous souhaitons malgré ce chagrin, des fêtes sereines et paisibles.
Janine et Jacques