La dame aux escarpins roses
N'a pas obtenu gain de cause.
Elle a lutté, elle a prié
Le sale vaurien l'a grignotée.
Elle a quitté ses violons
Dansé le dernier rigodon
Sur le grand jeu de la marelle
Et d'un saut a touché le ciel.
Elle a lâché son sac à terre
A mis sa robe de lumière
Pour la rencontre avec le Père :
Elle y croyait dur comme fer !
Chantez sa musique et ses rires
Ses couleurs vives en souvenir.
Ayant semé savoirs, valeurs
Prêts à germer au creux des cœurs,
La dame aux escarpins roses
A gardé les paupières closes.

Ce petit poème en hommage à ma chère cousine Françoise.
Suite du poème de Septembre : http://tmvandenbroucke.blog.free.fr/index.php?post%2F2017%2F09%2F11%2F%C3%A9cole-buissoni%C3%A8re&utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Tmvandenbroucke+%28tmvandenbroucke%29